Message n° 2. Janvier 2007. Saigon, premier job'.

Pari gagné !

A ceux qui ont vraiment cru à fond en moi, à ceux qui étaient plutôt dubitatifs et aux autres qui me gratifiaient d’un sourire apitoyé voir « limite narquois », je puis dire que oui : je suis un homme heureux :
Vu qu’ici ’ils n’ont pas encore inventé l’assistance publique ni le secours catholique, je me devais bien de travailler.
Bon, c’est pas avec cela que je vais louer une suite au Rex, mais moins de 15 jours après mon débarquement dans mes rizières j’ai réussi à me faire embaucher à l’IDECAF (pour les non initiés, c’est l’Alliance Française).
Bien que ce soit l’Ambassade de France qui pousse le cri du tiroir caisse à la fin du mois, ce sont les vietnamiens qui contrôlent, si j’ai bien tout capté.
Je vais devoir rectifier mes vannes stupides à propos de Dien Bien Phu à présent …
Ceci étant posé je continue à vendre mon CV, car c’est pas cela qui me rendra le Congo (dixit mon grand-père).
Je me doute que ce job, ce soit pas du beurre, mais punaise, que c’est bon de dégoter du taf’, alors qu’en bord de Meuse j’étais grillé-carbonisé sur le plan social il y a peu.
Moralité, si vous jouez au tiercé demain … pariez sur un tocard … quelques fois il y en a un à l’arrivée …

@ + avec + d’infos, promis.

Henry.

PS : Gaetan, je confirme : je t’ai trouvé de la Duvel, de la Hoegarden et de la Chimay hier au supermarché pour expat’ … Et aussi de quoi faire un spaget’ d’enfer !!!
Vive les bretons ! (Fred’ Fourchez comprendra …).
Pas de panique pour le carré de fidèles qui attendent un mail perso’, il arriiiiiiiiiiiive !